Poèmes inédits.
Vingt-quatre pralines variées dans un ballotin en papier
doré. Ceux qui pensent n’y trouver que du chocolat bien
sucré peuvent aller se rhabiller. Arnold Birori B. signe ici
son premier recueil d’une poésie rythmée, où le charnel
n’est jamais loin et où les pralines ne sont pas des
truffes. Amours, mélos, certes mais quelle candeur, quelle
sublimation des mots, quelle profondeur des rimes. On sent
le poète, les limites de l’amour, la sublimation
caramélisée, le goût du mot névrosé qui tombe juste
justement là où l’on ne s’y attend pas. Goûtez aux multiples
saveurs truffées de légers bonheurs ou de maux avoués. Ne
comparez ce ballotin qu’à lui-même. Oubliez les strophes
anciennes ou les mots ratés-râpés. Poussez ce jeune poète de
vingt-cinq ans à nous transformer encore les mollesses
quotidiennes en prouesses poétiques. Offrez ces chocolats
aphrodisiaques à vos ami(e)s qui en ont bien besoin.
Poèmes d’amours givrés.
Quatre heures du matin. La musique de Jason Rebello bourdonne dans mes oreilles qui n'en peuvent plus de bourdonner. Les rues se sont enfin vidées. Lisbonne est devenue une ville de fous. Tout le monde sort. C'est à cause de la chaleur peut-être. J'hésite à prendre un taxi. Marcher jusqu'à la maison. Prendre l'air. Penser. Les lumières qui éclairent le château São Jorge s'éteignent. La nuit semble enfin s'endormir.
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